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J'ai travaillé aujourd'hui.
J'ai passé la journée à coller des plaques d'isolation en polystyrène et fibre de bois, sur des plafonds d'entrée de garage de nouveaux immeubles, près d'Empalot. C'est pas passionnant mais c'est pas le pire, physiquement parlant je parle.
Et pourtant... Sentiment bizarre. Grosse blaze. Une sensation "sale"... d'avoir presque capitulé à tout ça, d'avoir coopéré, d'avoir "collaboré"...
Je sais oui, je suis parano. C'est plus fort que moi, je souffres séverement de "travaillophobie". Et ça n'a rien à voir avec la fainéantise. Je dis ça sur le ton de la rigolade, mais je n'arrive pas à accepter de passer une journée à ce genre de tafs... C'est une journée perdue.
J'ai gagné de l'argent ? Oui c'est vrai... Mais bon. C'est tout. C'est la seule et unique source de satisfaction de ceci : avoir sacrifié une journée de ma vie à me faire chier pour gagner 70euros. Bon. C'est génial.
Je ne sais pas vraiment exprimer ce sentiment sans passer pour une louse accrochée à son canap' ou son PC.
Mais j'aime à répéter que le mot "travail" vient du latin "tripalium", un instrument de torture à trois pieux.
Enfin, j'arrête de faire mon "rejet de la société" (enfin je vais essayer).